Quand ton visage se mit à ternir
Que sur ton chevet, je me suis assise
Et ton histoire tu m’as raconté
De tes souvenirs tu m’as submergé

Ton visage savait expliquer
Tout le malheur que tu t’es engendré
De ces milles rides minutieusement placés
Qui avaient tous une histoire à raconter

Tellement de regrets tu manifestais
Et ta vie tu ne voulais pas quitter
Tellement de choses devaient être changées
Mais tu n’as pas su l’apprécier


Fallait vivre au jour le jour
Donner et savoir recevoir de l’amour
Fallait oublier les futilités
Fallait savoir vivre de son plein gré

Et puis l’ironie de l’histoire
C’est que toute ta vie
Tu ne faisais que voir
Des malheurs, des péripéties
Et par conséquent ton malheur tu le vie

Et aujourd’hui tu es sur ton chevet
A te battre pour pouvoir apprécier
Chaque moment perdu de ton passé
Dans ta mémoires bien protégé
Et tu ne peux en retrouver


Maintenant tu dis vouloir vivre
Effacer les erreurs du passé
mais un sourire tu ne peux donner
Un cadeau tu ne peux apprécier



Les leçons de ton histoire tu n’en as pas retiré
Car pour toi tu as déjà échoué
Tu te bats je ne sais pourquoi
Pour revivre quelques émois… ?



Maintenant je ne peux rien pour toi
tout ta vie sans rires, sans joies
Ton chemin a été tracé
Par les choix de ton passé


Je me souviens de ton dernier souffle
Et de ton regard attristé
Jai tjrs l'image des larmes qui coulent
Et pour ce, jamais je ne t’oublierai


Je ne peux qu’essayer de vivre
Sans faire les mêmes erreurs que toi
Aujourd’hui je souris à la vie
En espérant que tu me souris aussi...

Baignes-toi dans l'abondance du maintenant

Fais-toi écoute de ta détresse

Ce n'est que dans ta propre unicité actualisée

Qu'il y a ouverture au possible

Car l'homme s'oublie quelque part.

C'est maintenant que la vie circule entre tes mains

Malgré ton rire incertain d'espoir

Malgré un présent fiévreux

Pour un futur espoir.

Surtout ne perds pas un moment présent non tracé

Vis ton aujourd'hui le vide plein

L'esprit est le monde merveilleux
Où l'on puise toutes les ressources
Lorsqu'on se sent bien malheureux
Qui permettent de rester en course.

L'esprit est le grenier de souvenirs
Dont on a besoin quand tout s'en va
Où l'on fouille pour chercher des sourires
Quand partout ailleurs, il n'y en a pas.

L'esprit est le coeur qui vous manque
Quand au premier on fait offrande
Il est pour chacun une planque
Lorsque toujours plus on vous demande.

L'esprit est le sang de la famille
Que le temps finit par atteindre
En les froissant dans ses soucis
Il est son ami, et pas des moindres.

L'esprit est l'âme du monde
Quand les douleurs sont vivaces
qui permet que soit féconde
La route pour faire surface.

L'esprit est le regard vers dieu
Que l'on a trop souvent fustigé
De lui avoir montré des visages odieux
Et vers lequel on s'est tourné.

L'esprit c'est le espoir des hommes
Qui en ont manqué trop souvent
Et aux quels on pardonne
Car on ne peut faire autrement.

L'esprit est la plus belle des richesses
Elle ne coûte rien et apporte beaucoup
Il a pour noblesse
De savoir si bien amoindrir les coups.

 Un beau diamant, tombé des mains d'une princesse gisait
  dans un pré. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de
  rosée, timidement accroché à un brin d'herbe.
 
      Le soleil les faisait étinceler et la modeste goutte de
  rosée admirait la pierre de noble origine. Un gros scarabée
  en promenade reconnut dans le diamant un personnage de haute
  origine.
 
      - Seigneur, mes hommages.
      - Merci mon bon, répondit le diamant avec hauteur.
  En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée.
      - Une de vos parentes, je présume ? E il s'inclina une
  seconde fois.
 
      Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant.
      - Quelle absurdité ! Déclara-t-il. Me mettre, moi, sur le
  même rang qu'un être vulgaire !
      Sa beauté n'est qu'imitation : elle brille mais ne dure
  pas.
      Et le diamant lança de tels feux que le scarabée fut
  ébloui. La pauvre goutte de rosée était humiliée.
 
  C'est alors qu'une alouette descendit en flèche et vint
  donner du bec contre le diamant.
 
      - Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour
  une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier
  est desséché, je vais mourir de soif.
      - Une de plus ou de moins... ricana le diamant.
      Mais la goutte de rosée venait de prendre une noble
  résolution.
      - Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle.
  L'alouette releva la tête.
      - Oh! ma précieuse amie, vous me sauveriez la vie.
      - Venez, alors.
      Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le
  gosier altéré de l'alouette.
 
      Voilà une leçon que je n'oublierai pas pensa le scarabée
  en reprenant sa promenade. Le simple mérite vaut plus que le
  rang et la richesse sans modestie et sans dévouement. Il ne
  peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.